Coup de gueule contre la religion

Voici ce que j'ai posté il y a quelques temps sur un autre blog à moi qui est un peu mort depuis quelques mois. Peut-être que je vais reposter là-bas, si c'est le cas je vous tiens au courant et je vous donne l'adresse.

"Aujourd'hui, comme vous devez le savoir, c'était le bac de philo. Personnellement j'ai pris le sujet sur le désir, et j'ai parlé de la religion, ce qui m'a donné envie d'en parler aussi dans mon blog.

Tout d'abord, je m'adresse aux personnes concernées : croyez-vous vraiment à Dieu, au paradis, à l'Enfer, au destin, à la vie éternelle dans l'au-delà ?

Je ne croirai en tout cela que lorsque l'on m'en apportera des preuves irréfutables. Désolé de vous décevoir, mais je crois en la science et la démonstration, et seulement en cela. Mais peut-être que je me trompe au sujet des pratiquants, que je caricature un peu la chose, mais je connais tout de même le principe de la religion.

La religion est selon moi un moyen de fuir la réalité, de fuir la seule chose au monde qui demeure inévitable : La Mort. Certes, la religion ne permet pas de vivre éternellement sur Terre, mais, paraît-il, elle offre une seconde vie après la Mort, dans un autre monde, un monde uthopique ou bien au contraire un monde infernal. Au lieu de cesser de craindre la mort comme le préconisait Epicure dans une Lettre à Ménécée (je vous conseille de lire ce texte, il est vachement intéressant), les pratiquants purs et durs se font croire qu'il existe quelque part quelqu'un ou quelque chose qui les accueillera dans un autre monde lorsqu'ils viendront à mourir.
Ce quelqu'un ou quelque chose les aide aussi à ne pas culpabiliser, "c'est Dieu qui l'a voulu", on rejette la faute sur le maître qui domine l'Homme, esclave de la volonté suprême de l'Immortel. Peut-être le mot lâche est un peu fort, mais c'est le seul qui me vient. Pourquoi ne pas assumer ses actes et ceux de l'humanité ? L'Homme est un pourri, il faut s'y faire. Cela dit, Epicure, toujours dans le même texte, dit que la prière permet de garder l'espoir : le ou les dieux priés écartent le malheur des priants ou leur apporte le bonheur, du moins c'est ce que les priants espèrent.

Pourquoi ne pas croire en vous-mêmes ? Pensez-vous vraiment avoir besoin qu'un barbu planqué dans les cieux vous dicte votre conduite et vous offrent un billet pour le paradis ? Pourquoi ne pas profiter de ce que vous allez mourir pour apprécier au mieux de votre vie ? Pourquoi passer votre vie à préparer votre mort, alors que la mort viendra de toute façon, et qu'une fois qu'elle est là, vous ne l'êtes plus ?

Bien sûr, à l'instant où on m'aura prouvé l'existence de tout ça, je réfuterai tout mon raisonnement."

Voilà donc ce que j'avais écrit. J'ajoute à cela un autre article plus récent que j'ai posté sur le même blog :

"Comment devons-nous voir la vie ? Est-ce qu'il faut la voir comme une "avant-mort", comme dans la religion, où l'on prépare sa mort jusqu'à ce qu'elle nous prenne, ou bien comme une période trop courte, de laquelle il faut profiter au mieux, ou bien encore une période, durant laquelle nous nous devons de procréer dans le but de prolonger notre espèce, ou encore une période où l'enjeu est celui de la survie, pour prolonger cette fois sa propre vie ?

Vous remarquerez que dans la plupart de ces propositions, il y a cette notion de "prolongement" : les religieux veulent prolonger leur existence en priant et ainsi monter au paradis pour l'éternité, le fait de procréer permet la survie de l'espèce, son prolongement dans le temps à grande échelle, et la survie, ou disons plutôt le fait d'éloigner la mort en se soignant, en cherchant des moyens de prolonger sa vie.

La vie doit-elle être vue comme une opportunité, une chose exceptionnelle que nous devons conserver et étendre à tout prix ?

Certes, la vie est exceptionnelle. On le voit bien par le fait que nous soyons la seule planète du système solaire à en avoir, en surface en tout cas. La vie est une suite de hasard, avec l'évolution, le hasard des mutations génétiques, la sélection naturelle, etc... Est-ce que nous devons pour autant s'en accrocher, jusqu'à être un petit vieux rabougri tout ratatiné sur lui-même ne pouvant à peine bouger sur sa chaise roulante ? D'autre part, est-ce qu'une telle personne ne se lasserait-elle pas de la vie ?

Préparer sa mort ? Les religieux passent leur temps à préparer leur mort, à préparer leur entrée au paradis, leur rencontre avec l'autre barbu, sans même savoir s'il existe vraiment ! Bon, si, ils le savent, du moins ils en sont persuadés, mais jamais ils n'en ont eu de preuve concrète. Dieu n'a pas créé l'Homme, c'est bien l'inverse. En tout cas c'est ce que je pense. Bref, sans preuve que ce qu'ils préparent existe, les religieux voient défiler leurs vies, sans jamais la saisir, car les religions (au moins les monothéistes) suppriment ce qui peut provoquer du plaisir, car dans la religion, le plaisir est interdit. Pas le droit à la gourmandise, pas le droit au sexe s'il ne sert pas à procréer... Pourquoi se restreindre ainsi pendant toute sa vie pour quelque chose dont on n'est même pas sûr de l'existence ?

Procréer sans cesse pour la survie de l'espèce ? Nous devrions faire quelques gosses et puis c'est tout ? Comme j'ai pu le lire dans un bouquin : "Un week-end prolongé, je ne dis pas, mais toute une vie ??".

D'après moi, il faut faire en sorte de ne jamais se lasser de la vie : faire de chaque jour un jour nouveau, ne jamais se laisser emporter par la routine, ne jamais cesser de sourire et rire avec les amis, voyager, découvrir, tenter de nouvelles expériences. Poursuivre ses rêves, même si on n'y arrive pas forcément, au moins on ne pourra jamais regretter de ne pas avoir essayé.

Voilà."

Voilà. ^^ C'est un peu long, certes, mais moi je trouve ça intéressant. Je me suis d'ailleurs étonné de trouver quelque chose que j'ai écrit moi-même aussi intéressant^^